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Je propose des séances de psychothérapies IMO, intégration par les mouvements oculaires.

La psychothérapie par les mouvements oculaires permet d’accéder aux mémoires traumatiques, de les intégrer et les libérer. L’IMO repose sur le principe d’homéostasie, en allant contacter les ressources d’auto-guérison de la personne. 

L’intégration par les mouvements oculaires, qu’est-ce que c’est ?

L’intégration par les mouvements oculaires, IMO, est une thérapie issue de la PNL, programmation neuro-linguistique. Elle est élaborée par Connirae et Steve Andreas, en 1989 et la méthode est mise au point par Danie Beaulieu, docteur en psychologie.

Les thérapies IMO et EMDR (Eye movment desenzitisation and reprocessing / Intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires) sont proches et issues de la méthode PNL (programmation neurolinguistique). Elles sont deux thérapies opérant par le travail sur des mouvements oculaires. Mais chacune selon un protocole différent.

L’IMO travaille sur des mouvements lents en sollicitant les yeux, pour aller chercher les informations liées aux évènements traumatiques vécus par la personne.

En effet, lors d’une épreuve, l’activité cérébrale se fige avec une absence de mouvements par la fixité du regard. Car bien souvent, la victime se paralyse, elle est en état de sidération. En mode survie, le circuit émotionnel se coupe (mécanisme de défense). Le revers de cette disjonction, utile et nécessaire sur le moment, est qu’il se forme une mémoire traumatique. Celle-ci n’est plus accessible dans la conscience. Non pas traitée par le cerveau, elle est en état de latence. Aussi la personne se dissocie.

Les mouvements oculaires lents en séances permettent ainsi d’accéder à de l’information multi-sensorielle. Celle restée piégée au moment de l’épreuve, afin de la libérer, la conscientiser, l’intégrer.

Durant ce processus, la personne accèdera aussi à ses ressources pour surmonter l’épreuve.  La personne se réassocie.

Cadre de la thérapie IMO

Il est possible de prendre en ligne un rdv préparatoire à une séance IMO, afin d’évaluer la pertinence avec vous. Cependant, cette pratique se conçoit dans un accompagnement thérapeutique plus large, afin de travailler en amont sur le contexte de l’épreuve, élaborer le sens et les répercussions dans la vie de la personne. Puis, il s’agira d’accompagner par un suivi les évolutions, les prises de consciences, les changements induits par l’imo.

La durée d’une séance IMO est variable (entre 1h15 à 2h). Il est nécessaire de poser un minimum de 2 séances à suivre, espacées de quinze jours. Laps de temps nécessaire pour intégrer les informations mises au jour et à jour. La durée totale dépendra du patient. Mais bien souvent, 2 à 3 séances sont suffisantes. Cependant, la thérapie peut aussi s’étendre jusqu’à 6 séances.

La thérapie IMO repose sur un protocole rigoureux encadré par le thérapeute tout en s’adaptant au rythme du patient face aux remontées d’informations. L’IMO s’appui sur l’implication du patient dans le processus. Des mémoires à la fois connues et enfouies resurgissent, ce qui permet une compréhension plus vaste pour le patient et surtout un soulagement, car il donne aussi un sens supplémentaire à sa vie.

Différentes façons de réagir à une situation traumatisante 

Comme évoqué ci-dessus, face à ces vécus difficiles, nous avons plusieurs manières de pouvoir les traverser, y faire face. Il peut y avoir un temps de :

  • sidération, de fixité dans la scène (le corps, l’esprit sont incapables de répondre, comme dissociés)
  • de déni
  • d’amnésie (scène refoulée et n’est plus accessible)
  • d’action (sauver une personne d’un danger, fuir promptement)

Quelques soient notre manière de réagir, ce sont nos réponses. Sur le moment, notre réponse est juste face à l’évènement inassimilable, dans le cas d’épreuves. Car notre cerveau, notre conscience en cas d’évènements soudains, ne peut l’intégrer entièrement. Car il s’agit de s’en sortir voir de survivre à l’évènement. Aussi, une partie de notre cerveau se déconnecte des sensations, des pensées, des images, des émotions vécues lors de l’épreuve. Elles ne sont pas maintenues conscientes pour la bonne survie.

Cependant, tout ceci constitue une mémoire vivante. Mais cette mémoire est restée piégée, bloquée dans une partie de notre cerveau, l’hypothalamus.

Aussi, la méthode IMO permet une réintégration de ces informations afin de les débloquer. En effet, les mouvements oculaires sont des clés d’accès aux informations d’une personne (tout comme le sont les expressions du visage, les gestes, la tonalité de la voix, la manière de se tenir, de respirer). Les mouvements des yeux permettent aussi le traitement des informations, qu’elles soient sensorielles (auditive, visuelle, sensations kinesthésiques…), cognitives, relevant de la mémoire ou de constructions imaginaires.

Tout ce qui n’est pas conscientisé reste actif en soi mais le sens en est perdu.

Ici, il ne s’agira pas tant d’élaborer dans un premier temps que de laisser faire en soi l’intégration de cette mémoire emprisonnée pour sa délivrance. Et se donner ainsi chance d’une meilleure circulation de sa vitalité, de son énergie.

L’effet est aussi de l’apaisement, du soulagement quant au passé douloureux.

Les traumas que l’IMO permet de traiter

  • violences physiques psychologiques dans l’enfance, dans le couple
  • agressions de tout ordre (sexuels, psychologiques, physiques lors d’un cambriolage par ex…)
  • vécu d’emprise (dans l’enfance, dans une relation affective…)
  • accidents (voiture, du travail…)
  • abus sexuels
  • deuils difficiles
  • IVG, IMG, deuil périnatal
  • Ruptures difficiles (amicales, amoureuses)
  • Harcèlements (scolaires, au travail, dans le couple…)
  • Douleurs chroniques
  • Rêves récurrents
  • Phobies…

L’IMO repose sur le principe de l’homéostasie

Notre société « moderne », notre éducation, notre culture nous ont le plus souvent coupé de notre savoir intérieur, de notre intuition, de nos ressentis. Nous sommes plutôt éduqués à être dans le mental, les pensées, la prévention, la norme… et donc la peur !

En réalité, nous sommes notre propre médecin et guérisseur. Nous possédons notre solution et résolution. Aussi le principe de l’intégration par mouvements oculaires repose sur le principe de l’homéostasie, l’autorégulation.

Le mécanisme des mouvements oculaires

En effet, nos yeux bougent constamment, même pendant notre sommeil (ce qui permet une assimilation des expériences de notre journée). Ce sont nos yeux, le plus souvent, qui nous alertent du danger. Nous sommes alors témoins, dépositaires de situations subies, vécues. Cela reste en mémoire et il se peut que cette mémoire soit inaccessible à notre conscience, comme nous l’avons vu précédemment. C’est ainsi que des sensations, des ressentis, des impressions peuvent nous submerger sans que nous puissions donner un sens rationnel dans notre quotidien. L’accès à notre mémoire se coupe. En effet, comme vu précédemment, au moment d’une scène traumatique, tous nos sens sont en éveil, en alerte. Et certains vont rester figés à l’évènement, vécu ou subi, mais la personne n’en n’a plus la mémoire. Cependant, les effets de l’évènement continuent d’exister.

Il s’agit d’aller chercher des informations tombées dans l’oubli, qu’elles soient visuelles, auditives, physiques, émotionnelles.

Aussi les mouvements oculaires lents effectués en séances d’IMO, permettent de recontacter des fragments de mémoires, inaccessibles à la conscience et à la seule thérapie par la parole. Chaque mouvement oculaire proposé peut mettre en lien avec des empreintes émotives, multi sensorielles à la fois perturbatrices mais aussi compensatrices, positives. Le patient réintègre des données importantes, parfois surprenantes, qui vont le libérer par la suite. C’est en ce sens que cette thérapie repose sur le principe de l’harmonisation intérieure, l’homéostasie.

La cohérence de l’IMO dans ma pratique

Je vous expose la pertinence de cette méthode et en quoi elle s’articule dans ma pratique de psychologue clinicienne et d’ouverture humaine, spirituelle.

Dans notre vie, il nous arrive à tous de traverser des moments difficiles et douloureux, voire de très grandes épreuves (agressions physiques ou psychologiques, abus sexuels, emprise psychologique, IVG, deuils…). La vie humaine est ainsi faite, que nous le voulions ou non.

Aussi, en tant qu’être humain, notre histoire familiale, notre culture, nos vécus personnels nous façonnent. Tout comme le langage, notre langue maternelle et notre parole nous constituent. Tout comme notre énergie, notre âme, notre corps.

Aussi un même évènement n’aura pas les mêmes impacts sur chacun de nous, car l’expérience et la traversée de celle-ci reste personnelle.

L’IMO complémentaire de la thérapie par la parole

Un évènement est traumatique si la personne en ressent toujours la portée néfaste, bien que parfois coupée consciemment de l’évènement. Mais celui-ci conserve dans la psyché, ses effets nuisibles, délétères dans la vie de la personne. Comme nous l’avons vu plus haut, la mémoire traumatique, bien qu’inaccessible continue d’exister et se manifeste malgré les précautions du patient.

Par ex, en cas d’agressions, la personne va mettre en place tout un système d’évitements, de précautions pour se protéger, ne plus ressentir la peur et les risques d’une autre agression. Ce qui, dans un premier temps est salutaire pour elle, pour son équilibre psychique. Cependant, la mémoire inconsciente continue d’agir et la personne peut avoir des idées ou des comportements inexpliqués face à des situations sans lien apparent avec l’agression. Alors aborder la racine mère des déséquilibres permet au patient d’intégrer toutes les micro-informations liées l’évènement, mais qui restaient inaccessibles à la parole consciente.

Aussi la thérapie permet de retrouver la mémoire cachée, de la rendre accessible et enfin la libérer.

La thérapie IMO est en complément de la thérapie par la parole.