Le pardon est un parcours vers la guérison et la libération. Pardonner est une décision fondatrice, un acte salutaire, issu d’un cheminement personnel et spirituel.
Par cet article, j’aborde une notion clé dans notre parcours de vie, qui est celle du pardon. Dans mes accompagnements, il arrive que j’infiltre le mot pardon dans la compréhension d’une douleur traversée, d’un dommage subit. Quand il n’y a plus rien à faire, à comprendre, l’avancée est ailleurs, sur un autre plan de compréhension. Elle se situe dans la libération qu’offre le pardon, se pardonner.
Le seul lieu de l’univers que nous pouvons changer, c’est nous-même » Aldoux Huxley
Chacun aura sa définition personnelle. Son approche voir sa réaction à l’évocation de ce mot qu’est le pardon et son verbe pardonner. En effet, le pardon est si fortement connoté. Il dépend bien souvent de la façon dont on nous l’a présenté, voir imposé. Ceci par le biais de l’éducation et/ou de la religion. En ce sens, l’idée de pardonner fait souvent obstacle. Nous butons sur le véritable sens du pardon. Celui-ci qui ne nous a sans doute pas été transmis, par ignorance ou par méconnaissance spirituelle (et non religieuse) de ce qu’est le pardon.
Qu’est-ce que le pardon ?
Prenons le dictionnaire Larousse. Le pardon est le «fait de ne pas tenir rigueur d’une faute, rémission d’une offense ». Le petit robert, nous indique que le pardon est le « fait de pardonner ». Ce verbe y étant définit comme «tenir une offense ou une faute pour nulle, renoncer à punir, à se venger ». Y sont associés les verbes de « absoudre, oublier… »
A la lecture de ces quelques définitions tournées vers la faute non punie, l’indulgence par l’action de grâce, j’ai envie de chercher plus loin, dans son essence. Le pardon vient du latin per et donare. Aussi dans ses racines, le pardon indique le processus de remettre, donner complètement, de restituer, de rétablir un état.
Le pardon est une clé
Il porte l’énergie de remettre à l’autre
Restituer ce qui ne nous appartient pas
Rétablir un état, un renouveau pour soi
Son étymologie laisse entendre que le pardon contient un mouvement supplémentaire au-delà de l’oubli ou de la rémission d’une sentence. Le pardon est porteur d’une autre énergie, qu’il me parait important de déplier. Afin de comprendre le processus dans un parcours de vie, dans sa donnée de guérison.
Voyons d’abord ce qui fait obstacle.
Pourquoi est-ce difficile de pardonner ?
Une des difficultés concerne les croyances liées à l’idée construite autour du pardon. Elles sont propres à chacun.e selon le vécu que nous avons avec le pardon. Comme évoqué plus haut, ce mot est fortement chargé d’éducation. (comme des expériences d’injustices vécues dans l’enfance où il a fallu s’excuser). Il est aussi imprégné de la religion chrétienne (avec une vision du péché et de la culpabilité).
En conséquence et par méconnaissance du véritable sens du pardon, se construisent des peurs. Comme celle d’être considéré faible ou celle d’être soumit si l’on excuse l’autre facilement. Ou bien que l’autre va recommencer car il aurait le pouvoir. Que pardonner serait oublier donc nier le dommage, la souffrance vécue.
Mais une difficulté majeure est que pardonner est tout simplement difficile. Difficile à concevoir quand on a vécu quelque chose de douloureux. Que ce soit une trahison amicale, sentimentale. Le sujet du harcèlement scolaire ou professionnel. Que l’on ait été l’objet une atteinte morale, d’un préjudice de santé, perte matérielle … Dans un premier temps, nous sommes absorbés par l’évènement et ses conséquences. Nos émotions prennent généralement tout l’espace révélant ainsi l’atteinte profonde que le dommage vient causer en nous.
Il me parait important de faire un arrêt sur les émotions.
Les émotions
En effet, elles sont autant l’obstacle, l’écran à la réalité que précieuses pour apprendre de soi.
D’où viennent-elles ? La source latine du mot, movere, nous éclaire parfaitement sur le mouvement généré par l’émotion. En effet, movere (mouvoir, bouger) indique son origine dans le corps vers l’esprit (en être bouleverser, émouvoir). Les émotions s’éprouvent d’abord dans notre chair et passent ainsi dans notre état d’esprit, nos énergies.
Par exemple, la colère s’éprouve brusquement dans le corps (être rouge de colère). Elle va enflammer tout l’être, l’esprit de la personne. La colère va se manifester bruyamment ou alors se contenir en soi, c’est une colère retournée contre soi. Idem pour la tristesse qui se vit au plus profond de soi. Où la douleur de la tristesse noue la gorge, elle s’abat sur tout notre corps. Ce corps incarne alors la peine et notre être renvoie alors l’énergie de la tristesse.
Nos émotions sont révélatrices de ce qui se passe dans notre corps physique, mental, psychique. Mais aussi de nos mémoires, qui ne sont pas toujours conscientes. En effet, une blessure d’abandon vécue lors d’une séparation va repasser sur cette grande souffrance ressentie dans l’enfance. Mais elle est si loin, qu’elle n’est plus consciente. Le corps, lui, se souvient de cette mémoire ressentie et l’a gardée dans ses cellules. Aussi la rupture vient raviver une mémoire non conscientisée, non reconnue par le biais de l’émotion.
C’est en cela que reconnaitre ses émotions est important et précieux pour se comprendre. Car derrière une émotion se raconte une histoire, une croyance aussi qui a germé dans l’enfance. Cela n’enlève rien au fait douloureux de ce qui se traverse sur le moment. Mais l’émotion parle de la souffrance personnelle, de la position que l’on occupe dans la vie.
La séparation amoureuse
Nous sommes notre propre obstacle par méconnaissance de qui nous sommes
Prenons un exemple. Une femme quitte un homme après des mois de relations difficiles. Leurs communications n’étaient plus que reproches sur fond d’attentes, de déceptions et de désillusions. Appelons-les Clémence et Hugo. Dans le déroulé, tous les deux se sont emportés de colère, de chagrins. Des blessures se sont réactivées, se sont percutées dans cette séparation. Pour l’un les blessures de rejet et d’humiliation. Pour l’autre les blessures de trahison et d’abandon. Chacun, dans son histoire peut remonter le fil de ses blessures originelles pour les comprendre. Pour les reconnaitre et au mieux les dépasser, les transfigurer.
Ici, Hugo n’a pas ressenti l’amour de ses parents, se sentant alors rejeté. Se forgent en lui des défenses allant de l’humour sarcastique au rejet de toute remise en question. Puis la place de victime qu’il choisit d’occuper. Peut-être aura-t’il chance de comprendre que le rejet et l’humiliation, fortement ressentit lors la rupture apposée par Clémence, sont la réitération de ses mémoires enfouies et à présent de ses propres attitudes de non engagement avec l’autre et… avec lui-même.
Pour Clémence, la trahison et l’abandon vécu tout au long de l’histoire amoureuse est sa propre trahison vis-à-vis d’elle-même. Elle n’a pas appris à voir qui elle était réellement. Elle fait passer les besoins de l’autre avant les siens. Ce qui est un point de reconnaissance pris dès l’enfance pour se démarquer de la fratrie. D’où ce sentiment d’abandon et de trahison lorsque Hugo ne pouvait entreprendre un chemin d’amour véritable pour elle. Cette impossibilité révèle sa non reconnaissance. Celle de ne pouvoir s’aimer véritablement pour qui elle est et non ce qu’elle peut apporter à l’autre.
Aussi, dans une relation, il y a un effet miroir de ses blessures non reconnues.
Regardons aussi les positions occupées dans les situations de nos vies. Selon le triangle de Karpman, nous occupons soit le rôle de la victime, du sauveur, du persécuteur. Dans l’exemple plus haut, la place de victime prise par Hugo a fini par venir à bout du rôle de sauveuse que Clémence occupait.
Aussi il est important de voir que tant que nous ne sommes pas conscients des places occupées, nous répétons un jeu de rôles nous amenant à réitérer des schémas, des situations.
Par exemple, Hugo, par sa place de victime, dans une plainte constante répète un schéma depuis son enfance. Il récupère ainsi l’énergie de Clémence, c’est le moyen inconscient qu’il a trouvé pour avoir de l’attention.
La stratégie inconsciente de Clémence pour trouver une place légitime dans la vie, est d’être à l’écoute. Elle est dans l’aide, vouloir sauver l’autre, au point de sacrifier ses limites. Et ainsi ne plus savoir ce qui est bon et juste pour elle. Cependant, de cette place, elle ne perçoit pas qu’elle perd son énergie en la donnant à quelqu’un d’autre. A Hugo, qui ne le lui demandait peut être pas. Il n’a aucune envie de bouger de la place de victime et d’inactions. Aussi le relationnel en place est délétère pour chacun. Il peut verser à tout moment dans le rôle du persécuteur de l’autre. Voir glisser de la sauveuse à la victime et vice versa, à l’extrême des incompréhensions et des attentes. Ce schéma fonctionne et fonctionnera ultérieurement. Ceci tant que les protagonistes ne sont pas éveillés à leurs propres blessures, schémas, places prises…
Ainsi, nous sommes notre propre obstacle par méconnaissance de qui nous sommes.
Aussi pour ne pas oublier, on ressasse le passé, voir on refait l’histoire. C’est une autre manière de garder le lien, de ne pas lâcher la personne ou la situation, c’est-à-dire sa blessure. Tant que ce qui a été atteint dans l’évènement n’est pas reconnu, l’histoire tourne en boucle. Ce qui ajoute de la souffrance à la souffrance initiale.
Ce à quoi tu résistes persiste, ce que tu embrasses s’efface.
Carl Jung
Dans notre exemple, Clémence, dans sa bonne volonté d’avoir voulu aider son compagnon, vivra durement la douleur de la trahison. Elle s’engouffrera dans cette grande peine. Elle balayera de nouveau les souvenirs, les moments où elle aurait dû faire autrement. Aussi, Clémence reste bloquée sur sa blessure et en souffre. Car sa vie est monopolisée par la rupture, ceci tant que les choses en restent à ce stade. Hugo, quant à lui, reste dans sa colère. Elle organise son désir de revanche sur sa vie de victime. Il fuit la situation en rejetant toute explication le remettant en question personnellement.
Clémence et Hugo peuvent choisir de sortir de cette masse nuageuse et souffrante. Cependant, il est parfois plus couteux de sortir de cette boucle que de vouloir évoluer. Et ainsi comprendre l’évènement dans sa vie. D’où des situations dans lesquelles on reste bloqué longtemps.
La situation aura chance de se dénouer lorsque seront perçues les souffrances. Non conscientisées, elles prennent toutes nos énergies et notre espace vital. C’est là que le travail personnel, spirituel peut s’ouvrir.
Comment dépasser l’évènement subit ?
La zone du pourquoi n’offre pas toujours de réponse. Bien qu’élaborer du sens est une phase importante dont nous avons besoin. Cependant, cet espace laisse le sujet dans la lourdeur de l’évènement. Comme vu plus haut et rajoute de la lourdeur à la situation.
Après la quête de sens s’ouvre l’étape de comment. Comment continuer sa vie après cela ?
Lorsque la voie d’évoluer et de grandir d’un évènement dommageable arrive sur son chemin, nous changeons de places. Ce déplacement n’est pas le fait du mental. Il est issu d’un processus dont les étapes traversées s’apparentent à celles du deuil. (Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation). Une grande intégration de tous ces moments forge l’évolution vers soi.
A ce stade, nous rentrons aussi dans l’action. (Et non dans la réaction, la revanche qui sont des manifestations de l’égo). Une action juste et bonne pour soi. Il y a une reprise de sa propre puissance et énergies.
- Une réflexion juste et posée
. Qu’ai-je appris de moi-même dans cette situation ? . (par ex, Clémence a perçu que cette histoire était aussi celle de sa grand-mère maternelle. Elle a été trahie par un premier amour de jeunesse qui l’avait abandonnée. Et à partir de là, reconnaitre que sa réalité est embuée par cette blessure héritée. Ainsi de pouvoir reconnaitre cette héritage et le guérir).
. Quelles ressources ai-je découvert en moi dans ce chemin d’évolution ? . (dans notre ex, Clémence se découvre résiliente par le chemin thérapeutique qu’elle entreprend. En parallèle elle découvre une passion pour la peinture et le piano. Activités qui seront une voie d’expression spirituelle et créative pour elle. Dont elle n’aurait pas soupçonné l’existence en elle avant sa relation avec Hugo).
Nous avons tous notre propre médecine, en nous, pour prendre soin de nous, que bien souvent nous ignorons.
Quelles sont les étapes vers le pardon ?
- La présence à soi
C’est une étape majeure dans l’éveil vers soi. Elle est exigeante et demande d’être dans l’observation fine de ses émotions, de son passé. D’être dans l’humilité vis-à-vis de soi, de ses propres réactions ou actes. La présence à soi demande une grande disponibilité pour ce voyage intérieur d’introspection. Nous qui sommes souvent dans le refuge du mental, de nos peurs ou de la fuite. Ceci par toutes les distractions que la vie moderne nous offre. C’est alors une grande démarche vers soi, pour développer sa sensibilité, sa réceptivité afin d’accueillir sa vie personnelle. Elle demande (tout comme les étapes suivantes) de la bienveillance avec soi. Une grande indulgence pour être dans ce chemin de compréhension. La présence à soi est une exploration qui demande une grande attention.
Ce sont les moments de prises de conscience ou accuser l’autre ne sert plus à rien. Cela n’est en rien constructif. Des prises de conscience où l’on peut aussi réaliser l’effet miroir des situations, comme nous l’avons vu précédemment. Par ex, l’autre nous a manqué de respect. Mais moi au fond est-ce que l’on se respecte soi-même dans la vie ? Est-ce que nous posons les limites pour son intégrité ?
L’autre, au-delà de ses actes, est venu nous enseigner sur nous-même.
A ce stade, il est souvent nécessaire de se faire accompagner. En effet, pris dans le tourbillon émotionnel, il est compliqué de faire la part des choses.
La présence à soi demande une grande disponibilité pour ce voyage intérieur d’introspection
On ne peut voir la lumière sans l’ombre, on ne peut percevoir le silence sans le bruit, on ne peut atteindre la sagesse sans la folie. Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité.
Carl Jung
- Accepter ce qui est et ce qui n’est plus et accueillir
Tout ce chemin nécessite une grande compréhension et tant d’humilité envers soi-même qu’il faut nous rappeler notre condition humaine. Nous sommes humains, avec nos limites, nos travers mais aussi nos belles œuvres et dons. Nous sommes tous là pour nous remettre de notre enfance, le plus souvent et évoluer vers notre chemin terrestre.
La véritable acceptation ne repose pas sur le mental. (ex : il faut que j’accepte cette situation comme approuver les agissements de l’autre). Elle est simplement la reconnaissance qu’il se soit passé cela dans sa vie. Que cet évènement ait eu lieu et qu’il fait partie de sa vie. L’acceptation est un cadeau pour soi. Elle permet de libérer l’énergie, autrefois dépensée dans la lutte contre la réalité inacceptable d’avant.
Cela libère l’espace pour sa propre guérison et croissance personnelle.
Cette phase demande un grand lâcher prise, un abandon à ce qui est et une foi en la vie. Il faut nous rappeler que la vie ne nous présente que ce que nous pouvons traverser. La vie a foi et confiance dans le fait que nous ayons les ressources en nous. (mais nous les avons oubliées ou les ignorons, elles ne sont pas encore découvertes). Lâcher prise ne veut pas dire tout laisser faire et ne plus prendre part aux décisions de la vie. Il est plutôt l’étape où on n’est plus dans le contrôle de la situation ou de l’autre. (comme le rôle de la sauveuse de Clémence). En laissant l’autre à ses propres responsabilités. Tout en posant ses limites de ce qui est acceptable pour soi dans la situation ou ne l’est plus. Chacun prend sa part de responsabilité et de liberté dans la confiance.
la reconnaissance qu’il se soit passé cela dans sa vie. Que cet évènement ait eu lieu et qu’il fait partie de sa vie.
- Se donner le temps d’intégrer
La phase d’assimilation prend du temps. Le mental peut objectivement comprendre la situation, mais le cheminement vers soi s’inscrit dans le temps. Car il y a à défier notre égo, déconstruire nos croyances et habitudes plus ou moins conscientes. Ainsi qu’affronter nos parts d’ombres. Ceci pour s’acter aussi dans la matière, dans la vie.
Bouger les lignes de sa vie entraine aussi des remaniements dans son quotidien. Par exemple, changer de travail pour une activité plus en adéquation avec ses valeurs. Ou bien, mettre un terme à des relations qui ne résonnent plus en nous. Voir déménager pour être plus en phase avec un environnement de nature.
Aussi il est logique que nos corps émotionnels, psychiques et physiques aient leur temps de compréhension et d’adaptation. Ces étapes demandent d’être sensible à soi, à ses ressentis et perceptions. Cela demande encore une fois de l’indulgence vis-à-vis de soi dans l’intégration d’une nouvelle donne. Un cheminement est fait de pleins d’allers et retours pour avancer.
Ce cheminement nous amène, au fil du temps, à ressentir l’alignement dans notre vie. C’est-à-dire à être en accord, aligné entre nos paroles, valeurs et décisions, actes. Aussi on tend vers plus d’harmonie pour soi et son environnement.
Ces étapes qui augurent un changement majeur ne peuvent que s’inscrivent dans la durée. Comme tout grand changement fondamental
- Choisir de se libérer du passé
Cette étape est un tournant pour le pardon. A ce stade, pardonner est un acte envisageable et dénué des souffrances. En effet, la compréhension de la vie est tout autre.
Nous sommes passés à autre plan de compréhension de notre propre évolution. Si nous reprenons, notre personnage Clémence. A ce stade, elle comprendra qu’Hugo, était sur son chemin pour expérimenter le non amour d’elle-même. Et de ce fait, cette expérience était là pour grandir, se libérer des schémas familiaux et du passé. Il en est de même pour Hugo. Il peut comprendre que la relation avec Clémence a mis en exergue ses propres rejets vis-à-vis de lui. Leur relation a mis en relief leur propre dysharmonie intérieure.
Ce processus reprend le cheminement d’un deuil, le temps long de l’après évènement douloureux. En effet, après un dommage, on ne peut plus tout à fait être la même personne. Il s’agit bien souvent de se « reconstruire ».
Ces étapes sont un processus de reconstruction. Il est important de s’entourer d’âmes bienveillantes. Mais aussi de prendre le temps pour s’engager vers soi. Afin de se découvrir à travers des activités et de nouveaux horizons de vie et d’amour pour soi.
Et le pardon ? Est-il le passage obligé ?
Prenons le temps de méditer ce proverbe, cité par Christophe André
“Pardonne aux autres non parce qu’ils méritent le pardon, mais parce que toi tu mérites la paix ».
Je vous invite également à vous intéresser à la sagesse spirituelle Hawaïenne, le Ho’oponopono. Cette tradition est une voie de guérison, de purification mentale et spirituelle. Cette sagesse tient dans la puissance de quatre mots. « Pardon, désolé, merci, je t’aime ». Par là, la sagesse spirituelle de la vie circule, dans la force spirituelle du pardon.
Alors le pardon est-il un passage obligé ? Le sujet principal, c’est vous : à vous de voir ce qui est juste pour vous (et non pour l’autre) ?
Car au fond, le pardon concerne soi-même. Puisqu’après le déséquilibre provoqué, subit, il s’agit de restituer ce qui ne nous va plus à l’autre mais surtout à soi-même. En réfléchissant sur soi, cheminant vers soi, le dommage subit par l’autre ou la situation s’allège. Il devient une belle leçon de vie, même si il fallait en passer par une traversée éprouvante. Pour devenir une libération. Alors, oui, le pardon est de remettre à, restituer à.
Remettre son équilibre, se redonner sa juste place, en alignement avec son âme.
le pardon concerne soi-même
Se pardonner
Se pardonner et se célébrer de ce long chemin d’apprentissage de la vie, qui est d’apprendre à Aimer véritablement
- Quelques ressources
Intervention de Christophe andré, sur le pardonhttps://www.youtube.com/watch?v=NDInyGISHq4
Emission de Luc Bodin, sur le sujet du Ho’oponopono
Podcast de Maud Ankaoua sur le pardon
Livres
Peut on tout pardonner ? de Olivier Clerc
Ho’oponopono nouveau de Luc Bodin
Ho’oponopono, le rituel hawaïen du pardon, de Ulrich Emil Duprée