Mon histoire, mon livre, Je t’aime maman depuis le ciel
“Je t’aime maman depuis le ciel” est le témoignage de mon parcours poétique et spirituel.
Dix-huit ans après le décès d’une de mes filles, Inès, je suis rattrapée par une douleur que je pensais lointaine.
Le temps est passé si vite.
Et puis j’allais bien, depuis.
Mais cette année 2020 est celle qui signe un âge symbolique sur Terre. Je suis devant la vastitude de l’absence et face à sa petite vie de quinze jours en 2002. Oui, Inès est partie tout petit bébé et mes souvenirs dans mon cœur me la montrent tels que je l’ai rencontrée.
Alors cette date anniversaire me convoque rudement. Dix-huit ans après, je ne sais plus comment elle est « aujourd’hui ». Oui, c’est étrange, mais c’est ainsi que face à cette pensée, je suis perdue.
C’est une sensation lourde et étrange de perdre ma fille, une autre fois, qui s’abat sur moi. C’est par cette réalité que mon chemin depuis le départ de ma fille a franchit une étape. Pourtant, il me semblait avoir “fait le chemin du deuil”.
L’écriture du livre
Pour appréhender une fois encore, cette date anniversaire du 4 avril, je me mets à écrire. Je n’ai d’autres choix que de suivre cette force viscérale. Écrire.
L’écriture commencera juste avant le confinement, mais je puise aussi dans mes textes, déjà inspirés quelques années auparavant dans un endroit précis au bord de la mer. Sans le savoir, la vie me mettait sur la voie de ce grand projet. Tout comme écrire demande un espace, une table, écrire demande aussi un lieu d’inspiration, de connexion.
C’est ainsi que mystérieusement, la vie m’avait présenté mon endroit.
Source et ressource, berceau de mon écriture.
L’écriture s’est étendue sur cinq années. Ce temps a été rythmé par de grandes pauses. Parce que cette écriture-là allait au rythme de mes découvertes dans mes explorations intérieures.
Au rythme, de la traversée intime et profonde de l’expérience. Là où il n’y a ni plan, ni carte si ce n’est suivre l’itinéraire d’un chemin qui se défriche petit à petit.
Et puis écrire est aussi charnel. Le corps est convoqué dans cette aventure.
Alors il faut du temps pour laisser germer les fruits de l’écriture, en soi. Se laisser travailler par l’écriture.
Etre traversée par ce que l’on créer, ce que l’écriture engendre.
Se laisser traverser par la vie.
Mon témoignage par mon livre Je t’aime maman depuis le ciel
Ce livre est mon témoignage, intime et si personnel. Ce livre est le témoignage du temps long, du mystère de l’arrachement qu’est la perte d’un enfant, d’un bébé. Les confrontations inévitables, comme la question du nombre d’enfant, ces anniversaires là, être mère de cet enfant-là, l’inscription dans le livret de famille… le silence aussi.
L’écriture m’a permis de revisiter tout ce qui était resté en attente, parce que le deuil ne se décrète pas, n’a pas une date de fin. Le deuil est la vie qui se poursuit depuis. Il est la vie. Le deuil est.
Mon livre est aussi au-delà de mon histoire, du deuil périnatal, il se veut une ode à la vie, un chemin pour toutes celles et ceux désireux de lire sur ce sujet. Le sujet de la vie, de la mort, mais aussi de la poésie. Car le style prégnant de cet itinéraire est un parcours poétique. La poésie a cette grâce, d’envelopper la vie tout en la laissant saillante.
L’éveil par l’écriture du livre
Ce trajet a éveillé une approche de la mort, donc de la vie, tout autre. Une compréhension, une intégration, celle du lien indéfectible avec ma fille. Celle du lien éternel entre nous.
L’inspiration est soufflée, chuchotée dans mon cœur, au bout de mes doigts pour écrire toute la poésie du ciel sur la Terre.
Je t’aime maman depuis le ciel est un éveil poétique de la vie, un éveil spirituel.
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